- L’Impôt sur le Revenu existe depuis environ un siècle (suivant les pays). Nous expliquons sur ce site comment il est devenu le moteur de l’évasion fiscale ; de l’accroissement des écarts de fortune et de pouvoir d’achat; de l’accroissement automatique de la dette mondiale ; et comment il décourage l’investissement d’autant plus qu’il est à long terme. Aussi comment il protège la fortune des plus fortunés mais empêche les autres d’améliorer leur condition. C’est pour y échapper que les paradis fiscaux furent créés à partir de 1929.
- Depuis les années 80, les pratiques iniques du rachat par l’entreprise de ses propres actions (buyback), du stock-optionisme encourageant les dirigeants à spéculer au lieu de renforcer la compétitivité de l’entreprise, du parachute doré qui garantit au dirigeant de gagner aussi bien en cas d’échec qu’en cas de succès, encouragent les initiés professionnels de la financiarisation à jouer avec l’argent des autres à très court terme et à risques quasi-nuls. Ils empochent des profits frauduleux, et laissent les pertes et déficits à charge des contribuables. Résultat : Une stagnation ou même baisse de pouvoir d’achat pour la grande majorité.
- Or L’épuisement des ressources naturelles et des écosystèmes ne peut être maîtrisé qu’au prix d’investissements lourds dont le retour demande 30 ans, 50 ans, et même 100 ans (Ex: Reforestation). Ceci même si l’investisseur est un simple particulier convertissant sa maison pour la rendre énergétiquement neutre! Il faut donc consommer moins, pour épargner et investir à plus long terme. Les crédits à très long terme et bas taux permettant d’y faire face n’existent plus depuis la grande vague (1978-91) de la privatisation et de la financiarisation.
- La population vieillit. La population active diminue relativement, et supporte des charges fiscales et sociales croissantes : Trop pour pouvoir faire face à ces investissements. Et l’âge de la retraite ne peut reculer sans mettre au chômage trop de seniors. D’où croissance des déficits fiscaux et budgétaires, des dettes, et des charges sociales. Cette impasse économique soit accroît l’inflation relancée par la rareté des ressources, soit impose une politique d’austérité qui étrangle l’économie au point de provoquer une déflation. En outre. l’accroissement du chômage entraîne une hostilité réciproque face à l’immigration, qui n’existait pas quand il y avait du travail pour tout le monde.
Le projet de société que nous proposons est le seul qui peut renverser ces évolutions apparemment fatales. C’est le Projet IPP, pour Impôt sur le Patrimoine Passif (ex-projet TAN). Il se met en place au cours d’un programme d’actions en 12 points[1] et d’une transition de dix ans dont les premiers effets sur l’économie et l’emploi se font sentir dès la première année. Car nous croyons que la France est la nation la moins mal lotie pour affronter les crises actuelles : richesse patrimoniale totale, natalité, espérance de vie, niveau d’éducation, bilan écologique parmi les moins mauvais, densité de population faible, positions stratégiques clefs dans certaines industries d’avenir… L’expérience professionnelle et académique d’André Teissier du Cros, ainsi que ses études et recherches personnelles depuis 1967 dans le cadre de la Commission Nationale pour l’Innovation (1967-72), de l’Institut de l’Entreprise (1976-81), des Conseillers du Commerce Extérieur (USA, 1985-2001), du Georgia Institute of Technology (Atlanta, 1994-2001), et du Centre des Jeunes Dirigeants (2010-12), couvrent la stratégie de l’Entreprise, l’Évaluation de Compétitivité, l’Histoire de l’Impôt en Europe, aux USA et en Asie, les grands dogmes économiques (Keynes, Hayek, Friedman, Von Mises, Eucken, Rueff, Marx…), la gestion financière et la comptabilité suivant les plans comptables de l’Union Européenne et des pays anglo-saxons, et la Recherche Opérationnelle. L’équipe participant à nos travaux depuis 2006 a consisté de : Bernard Barthalay, économiste, Président du mouvement Weltmacht Europa; Louis Bériot, journaliste, écrivain ; Henri Chazel†, ancien directeur de la DREE ; Clément Carrue, Inspecteur des Finances publiques, Ministère de l’Action et des Comptes Publics ; Hubert Coste, Inspecteur général honoraire de l’INSEE ; Marc de Basquiat, Président, A. I. R. E. ; Alain Chevallier, ancien Cadre de Direction, Crédit Agricole ; Rémi Demersseman-Pradel, Dirigeant-Fondateur d’entreprise, Conseiller Municipal, co-Fondateur de Nouvelle Voie Socialiste ; Michel Duhamel, chef d’entreprise fondateur de Genodics ; Romain Ferrari, dirigeant, Serge Ferrari S. A., Président, Fondation 2019; Antoine Héron, Président, ICDD ; Yvon Gattaz, Fondateur, Radiall S. A., ancien Président du CNPF ; Georges Goury†, Management Consultant, administrateurs de sociétés, ancien du Groupe Bossard ; Jean-Michel Laty, ancien dirigeant, Groupe Banque Populaire ; Martine Leguevel, ancien élève, INSEAD, Contrôleur de Gestion ; Corinne Lepage, Avocate, ancienne Membre du Parlement Européen ; Michel Meunier, dirigeant, ancien Président du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) ; Benoit Mialaret, Management Consultant indépendant, ancien du Groupe Bossard ; Jean-Francois Minne, publicitaire, ancien élève de l’IAE ; le Prof. John McIntyre, économiste, Georgia Tech School of Management ; le Prof. François Morin, Université Toulouse 1 ; Philippe Petot, Dirigeant d’entreprise, France-USA-Chine, ancien élève de l’INSEAD ; Prof. Henri Raymond†, sociologue; Michel Rocard†, ancien Premier Ministre, ancien Membre du Parlement Européen; Marc Roquette, dirigeant, Ets. Roquette ; Christiane Scrivener, ancien Ministre ; Antoine Sfeir, journaliste, écrivain, expert du Monde Arabe ; Eric Wallez, Président du Club des Épargnants, gestionnaire de patrimoine, fiscaliste.